Monique Ipotési

LES SAMOURAÏS, « UN ROMAN EN ÉTOILE».

ABSTRACT. La lettura del romanzo Les Samouraïs di Julia Kristeva rammemora di primo acchito al lettore Les Mandarins di Simone de Beauvoir. Tuttavia nel racconto di J. Kristeva, che si estende all’incirca su un quarto di secolo, dal 1965 al 1989, si assiste al crollo dei valori che, fino ad allora, avevano retto la vita sociale del popolo francese, dando merito invece a tutto quanto attiene a un individualismo, a volte forse eccessivo. L’esame dei tre punti che formano l’ossatura del romanzo, ossia l’esilio, la femminilità, il sacro, ne dà pienamente conto. L’esilio si presenta come la ricerca di una rinascita per ritrovare sé stessi; la femminilità evidenzia quanta è inconsistente la morale che pesa sul modo in cui la donna esprime la propria sessualità e accenna alla possibilità di liberarsene; il sacro non riguarda la religione, bensì la maternità e la gestione di quell’Altro che è innanzitutto il proprio bambino. Il rinascere, quindi, ma nel romanzo, una parte importante viene fatta anche alla negatività, alla pulsione di morte. Da notare ugualmente su tutti questi punti l’ambivalenza del pensiero di Kristeva. In chiusura, si segnala come l’autrice ha esemplificato in questo primo racconto ciò che intende con l’espressione “roman du sujet” che contrappone al “roman du Moi” il quale, a parer suo, appartiene al passato, e il cui posto è stato preso dalla psicanalisi, un tentativo da parte sua per rinnovare la scrittura della finzione.

ABSTRACT. On n’entreprend pas la lecture des Samouraïs de Julia Kristeva sans que viennent immédiatement à l’esprit Les Mandarins de Simone de Beauvoir. En réalité dans le roman de J. Kristeva, qui s’étend sur presque un quart de siècle, de 1965 à 1989, nous assistons à l’effondrement des valeurs qui avaient régi jusqu’alors la vie sociale en France, au profit d’un individualisme qui, parfois, se révèle peut-être même immodéré. C’est ce que l’on peut constater à partir de l’examen des trois points qui forment la structure de cette narration et qui sont l’exil, la féminité, le sacré. L’exil concerne principalement Olga, le personnage central, qui fuit la Bulgarie, son pays natal, pour renaître à soi-même à Paris; la féminité révèle le formalisme inconsistant de la morale qui pèse sur la sexualité, particulièrement féminine; le sacré enfin, qui n’a pas grand- chose à voir avec la religion, mais plutôt avec la maternité puisque l’Autre par excellence est bien le nouveau-né mis au monde pour en assurer le renouveau. Renaissance, donc, mais le roman fait également une place non négligeable à la négativité, à la pulsion de mort. À noter aussi sur tous ces points l’ambiguïté de la pensée kristévienne. En conclusion, il est bon d’ajouter que l’auteure illustre dans ce récit ce qu’elle entend par “roman du sujet” qu’elle oppose à ce qu’elle nomme “roman du Moi”, qui, pour elle, appartient au passé, du moment que la psychanalyse en a pris la place: une tentative de Kristeva pour renouveler l’écriture de la fiction.

 

Continua a leggere l’articolo